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Projets de 2020

Miramichi Youth House (maison des jeunes de Miramichi)

QUOI    Financement de 20 000 $

QUAND    Mars 2020

   Miramichi (Nouveau-Brunswick)

POURQUOI?   Cet organisme à but non lucratif travaille auprès d’une population de jeunes très vulnérables en périodes de crise et d’urgence à Miramichi et dans les environs. Il dépend de l’appui de partenaires de la communauté. La maison des jeunes offre à des adolescents à risque des services essentiels et la stabilité nécessaire pour gérer des problèmes de vie délicats, réduisant ainsi le risque de comportements criminels ou antisociaux.

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La maison des jeunes Miramichi Youth House, au Nouveau-Brunswick, est le seul refuge pour sans-abri de la région destiné exclusivement aux jeunes. Elle répond à un besoin crucial de stabilité pour certains des membres les plus à risque de la société.

Le mandat du groupe est de fournir un soutien aux jeunes de 16 à 19 ans, notamment des lits d’hébergement, des logements à prix modique et un programme d’approche. La maison des jeunes compte environ 30 employé-e-s dans deux emplacements principaux.

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1. Les participants profitent d'une randonnée dans la nature.  2. Des représentants du SESJ présentent la Maison des jeunes de Miramichi avec une contribution de 20 000 $.  

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2020 PROJECTS

En février 2020, le Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice (SESJ) a retenu la candidature de la Miramichi Youth House pour son programme de financement et a versé 20 000 $ pour le bon déroulement des activités du refuge et des programmes.

Lindsey Fanjoy, directrice de la Miramichi Youth House, souligne que ce financement est arrivé à point nommé. « Nous nous sommes soudainement retrouvés au milieu d’une pandémie mondiale et les dons étaient plus difficiles à obtenir. Miramichi est une petite communauté, donc il est déjà difficile de trouver les fonds nécessaires — et la pandémie a rendu la tâche encore plus ardue. La contribution financière du syndicat nous a permis de bien fonctionner pendant une période de vaches maigres. »

 

Ce financement a permis l’achat de deux nouveaux ordinateurs : un pour le personnel et un pour les jeunes. En raison de l’augmentation du temps passé à l’intérieur pendant le confinement, les nouveaux ordinateurs ont été extrêmement utiles au personnel et aux jeunes.

« Les bibliothèques étaient fermées, comme vous le savez. Tout était fermé. Ces nouveaux ordinateurs ont donc permis aux jeunes de se tenir à jour et de s’exprimer. C’était essentiel », explique Mme Fanjoy. « Dans l’ensemble, ce financement a inspiré beaucoup de positivisme chez le personnel, et aussi chez les jeunes. C’est très touchant quand on voit que la communauté nous soutient dans les moments difficiles ». 

En plus du nouveau matériel, des fonds ont été investis pour donner plusieurs coups de pouce là où il y avait des lacunes. Le personnel a eu droit à des formations supplémentaires en intervention non violente en cas de crise, à des formations de secourisme officielles et à des formations sur les premiers soins en santé mentale.

Pour les jeunes du refuge aussi, les avantages ont été nombreux. 

« L’un des aspects importants de notre travail est la transition des jeunes adultes du refuge vers une vie autonome dans la communauté. Afin d’atténuer l’inquiétude et le stress que vivent les jeunes, nous avons investi une partie des fonds dans les premières grosses épiceries et les premiers achats d’articles de toilette nécessaires quand on emménage dans un nouvel endroit », explique Mme Fanjoy. « Mais surtout, nous avons fait des excursions très amusantes — comme Magic Mountain! – lorsque les restrictions associées à la pandémie ont été levées. De plus, certain-e-s des plus jeunes ont reçu pour la première fois des cadeaux de Pâques ou d’anniversaire significatifs. Il fallait voir l’expression sur leur visage! »

« C’est le genre d’expérience qui peut changer la vie d’un-e jeune de manière très transformatrice », poursuit Mme Fanjoy. « Et inversement, le fait d’aider les gens à réussir peut être une expérience très enrichissante pour notre personnel. Les employé-e-s de la Miramichi Youth House sont très dévoué-e-s à leur travail et aux jeunes. Il n’est pas rare que des employé-e-s viennent nous voir pendant leur jour de congé pour apporter des rafraîchissements, dire bonjour ou même célébrer l’anniversaire d’un-e résident-e. Nous sommes vraiment une famille, ici. »

Voilà l’essence même de l’initiative d’investissement communautaire du SESJ. Si nous investissons dans des résultats positifs pour ceux et celles qui ont besoin d’un petit coup de pouce, tout le monde en profitera.

Essentiellement, le programme Youth Diversion de Kingston, en Ontario, vise à aider les jeunes de la région à surmonter certains des défis les plus difficiles de la vie. Il y parvient avec brio depuis 1974.

Quand on en prend connaissance, la gamme de différents services offerts est ahurissante. Le programme Youth Diversion de Kingston est un chef de file bien établi au Canada dans le domaine des jeunes à risque.

Il se décline en un programme de sensibilisation, deux programmes de prévention du crime (le programme de rebondissement REBOUND et un programme de mentorat individuel), deux formidables programmes scolaires, deux programmes de justice pour les jeunes et un service de conseil pour la toxicomanie et autres dépendances. Tous ces programmes sont axés sur l’intervention précoce et visent à détourner les jeunes du système judiciaire lorsque c’est possible.

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1. Les membres de l’équipe de Youth Diversion distribuent des trousses d’activités estivales gratuites dans un lieu central à Kingston, en Ontario, pendant la pandémie.  2. Exemple d’affiche promotionnelle utilisée pour l’une des trousses d’activités estivales hebdomadaires assemblées par Youth Diversion.

Youth Diversion offre aussi un programme estival, soit un camp de survie en plein air où les jeunes font du canot, de la natation et d’autres activités de camping dans la nature. Initialement, le don de 1000 $ versé par le Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice (SESJ) avait pour but de permettre à un-e jeune qui n’en a pas les moyens de passer quelques semaines à l’un des camps d’été affiliés au programme Youth Diversion.

Mais bien sûr, la pandémie de coronavirus a changé la façon dont tout le monde passe ses étés, n’est-ce pas?

Amanda Dyson, agente de sensibilisation chez Youth Diversion, explique la situation :

 

« Oui, comme vous pouvez l’imaginer, le confinement et la pandémie mondiale ont eu des répercussions sur notre programme de camp d’été. Mais nous ne nous sommes pas laissé abattre! Nous avons une équipe assez solide et créative, et nous nous sommes réunis. Et il était évident que les familles avaient encore besoin de nous. »

Le programme Youth Diversion a réagi de manière exemplaire.

« Cette année, il s’agissait davantage de favoriser la santé mentale et le bien-être des jeunes de la communauté qui étaient en quelque sorte “pris au piège” par le confinement imposé par la pandémie », souligne Mme Dyson. « Certaines familles ne savaient pas quoi faire ni comment occuper leur temps. Nous avons donc décidé de créer différentes trousses d’activités que les familles pouvaient prendre et rapporter chez elles pour les faire quand elles le voulaient. »

Les trousses d’activité se sont substituées au camp d’été pour la saison 2020. Pendant les six semaines de l’été, tous les mercredis, le personnel et les bénévoles de Youth Diversion ont distribué des trousses d’activités contenant des collations, des casse-têtes, des trousses de jardin zen, des trousses de fabrication de pâte gluante (slime), des trousses de peinture et des cahiers de coloriage avec stylos-feutres. L’équipe s’est aussi assurée de fournir des activités de différents niveaux d’habileté d’une semaine à l’autre afin de cibler différentes tranches d’âge.

« Nous incluions également un lien Zoom lorsque nous faisions l’activité en groupe, au cas où les participant-e-s voudraient faire la trousse avec d’autres », ajoute Mme Dyson. « Parfois, les participant-e-s se joignaient à l’appel Zoom, parfois les gens faisaient l’activité à leur rythme, mais nous avons reçu beaucoup de commentaires de la part des jeunes et des parents qui disaient aimer avoir quelque chose de différent à faire pendant la journée. »

Nous avons commencé la première semaine en douceur, pour voir comment les gens accueilleraient le projet. Nous avons distribué 11 trousses cette semaine-là. Mais plus l’été avançait et plus la nouvelle de ce que faisait Youth Diversion se répandait, plus nous distribuions de trousses : le nombre est passé à 15, puis à 20 et enfin à 25 trousses avant la fin du programme estival. Au total, nous avons distribué plus de 110 trousses d’activités en six semaines aux jeunes de la région de Kingston.

« Nous avons quelques groupes partenaires dans la ville, comme les services à la famille et à l’enfance, alors la nouvelle a circulé assez rapidement », explique Mme Dyson. « Nous avons même eu des partenaires qui sont venus chercher des trousses et les ont livrées à des foyers de groupe ou à des enfants de zones rurales qui ne sont pas en mesure de venir les chercher. C’était donc une approche bien coordonnée qui a eu de réelles répercussions et qui n’a pas coûté cher. C’était plutôt une question de temps et d’efforts. »

Au total, le programme d’été de six semaines organisé par Youth Diversion a reçu 3 500 $ de financement sous la forme de dons du SESJ, de Centraide et des services aux enfants et à la famille.

Le Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice est fier d’appuyer des initiatives comme le programme Youth Diversion de Kingston. L’ampleur des programmes prosociaux qu’offre cet organisme aux jeunes de la région solidifie nos communautés et devrait servir de modèle dans tout le pays.

La patrouille Bear Clan Patrol n’a plus besoin d’être présentée. Après sa création à Winnipeg, elle s’est multipliée en d’autres patrouilles dans différentes villes du Canada.

Pourquoi? Parce que la formule fait ses preuves. S’inspirant de philosophies et de pratiques autochtones traditionnelles, l’organisme effectue des patrouilles communautaires en soirée, offre des services de transport, ramasse les seringues jetées dans les rues et distribue de la nourriture aux personnes dans le besoin.

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1. Les bénévoles de la patrouille Bear Clan Patrol.  2. Le don du SESJ a aidé le ‘Bear Clan Patrol’ à lancer un programme de paniers alimentaires à Winnipeg.

Après avoir soumis une demande quelques mois auparavant, le Bear Clan Patrol a reçu un financement de 50 000 $ de la part du Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice (SESJ) en mars 2020. Selon John Drabble, le secrétaire-trésorier du Bear Clan, ce financement n’aurait pas pu arriver à un moment plus opportun.

« Il faut comprendre qu’une des périodes les plus difficiles, pour la plupart des organismes de bienfaisance, est l’intervalle de janvier à mars. C’est la période où de nombreux groupes essaient d’obtenir leur financement pour l’année », explique-t-il. « C’est une période d’incertitude, décisive pour de nombreux organismes. Et bien sûr, les défis de 2020 ont été amplifiés par une pandémie! »

Lorsque la pandémie a atteint Winnipeg, le Bear Clan a rapidement compris qu’il devait adapter ses activités en conséquence.

« Nous avons dû réduire nos patrouilles de quartier pendant un certain temps », explique M. Drabble. « Normalement, près de 300 personnes par jour faisaient la file à nos portes pour obtenir de la nourriture. Avec la pandémie, les besoins ont presque doublé. Or, les mesures de confinement interdisaient de faire la file dehors. Il nous fallait donc opérer des changements. »

Au départ, le Bear Clan ne distribuait pas de nourriture à partir de ses locaux principaux au centre d’accueil pour jeunes Ndinawe, mais les gens continuaient à en demander. Plutôt que de voir des personnes désespérées se blesser en fouillant dans les poubelles ou se faire arrêter pour vol à l’étalage, l’organisme à but non lucratif a répondu à l’appel. Évidemment, la nécessité de nourrir les personnes qui ont faim n’allait pas disparaître avec un confinement en temps de pandémie. Au contraire, le besoin se faisait ressentir encore plus, car de nombreux-euses travailleurs-euses à faible revenu ont perdu leur source de revenus lorsque les employeurs-euses ont dû fermer leurs portes.

La solution proposée : pourquoi pas un service de livraison de paniers de nourriture? Après tout, le Bear Clan a pour but premier de répondre aux besoins de la communauté, et la pandémie a révélé que le besoin immédiat était de fournir une certaine stabilité alimentaire à ceux et celles qui éprouvaient le plus de difficultés. Le Clan a donc modifié son modèle d’entreprise et mis sur pied un programme de livraison de paniers de nourriture.

« Il y a eu beaucoup d’obstacles, bien sûr », souligne M. Drabble. « Tout d’abord, nous sommes allés dans un supermarché local pour demander des prix de gros pour la nourriture, ce qui n’est pas une mince affaire quand on a besoin de 10 000 $ à 20 000 $ de nourriture par mois. Heureusement, nous avons pu obtenir ce soutien. Mais il n’en demeure pas moins que les donateurs ne vous donneront que ce qu’ils ont. Il nous restait donc encore beaucoup de denrées alimentaires de base à acheter pour aider les personnes qui en ont le plus besoin. »

J’ai abordé avec M. Drabble la question des banques alimentaires. N’auraient-elles pas pu fournir de la nourriture aux personnes dans le besoin? Monsieur Drabble explique qu’il y a une nuance à faire : « Bien sûr, il y a des banques alimentaires, mais il y a aussi toute une échelle de besoins. De nombreuses banques alimentaires travaillent auprès des travailleur-euse-s pauvres, qui ont parfois une voiture ou une carte d’autobus et un numéro d’assurance sociale. Mais si vous descendez quelques échelons, vous trouverez des personnes qui ont désespérément besoin d’aide, qui n’ont souvent presque aucun moyen de se déplacer et qui n’ont pas de cartes d’identité. C’est à ces personnes-là que le Bear Clan offre ses services. »

C’est là que le caractère opportun du don de 50 000 $ du SESJ entre en jeu. Le don a été investi comme comme financement de démarrage pour un programme de livraison de paniers de nourriture qui fait maintenant partie intégrante des activités globales du Bear Clan à Winnipeg.

« Le moment était tout choisi. Le don du SESJ a non seulement contribué à notre programme de paniers alimentaires, mais il nous a également donné les moyens de le lancer », ajoute M. Drabble. « Il nous a aussi permis de démontrer la viabilité du programme de paniers alimentaires à nos partenaires, et depuis lors, c’est un succès. »

Depuis le lancement du programme, le besoin de paniers alimentaires n’a fait que s’accroître. Le Bear Clan investit désormais près de 100 000 $ par mois dans ce programme, offrant ainsi une certaine sécurité alimentaire à une population très vulnérable.

C’est une initiative importante, car les recherches montrent qu’un logement stable et un accès régulier à une alimentation saine sont les éléments de base pour échapper au cycle écrasant de la pauvreté. Le Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice est d’avis que les investissements dans nos organismes communautaires améliorent grandement la sécurité des villes où nous vivons. Nous félicitons le Bear Clan pour son excellent travail dans la région de Winnipeg!

Veillant sur environ 300 personnes dans quatre communautés distinctes le long du fleuve Fraser, en Colombie-Britannique, le bureau de la bande de la Première Nation de Yale était confronté à un problème logistique difficile chaque fois qu’il organisait un événement communautaire : comment transporter les membres de la communauté à l’aller et au retour? Le transport représentait également un défi de taille pour de nombreux résident-e-s pour les tâches courantes, comme les visites médicales ou les courses à l’épicerie.

Aussi, lorsque le Syndicat des employé-e-s de la Sécurité et de la Justice (SESJ) a lancé un appel à propositions dans le cadre de son initiative d’investissement communautaire, le personnel de la Première Nation de Yale a soumis une idée ambitieuse : un bus-navette.

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Une photo du côté conducteur du bus-navette de la Première Nation de Yale.

Le chef de la Première Nation de Yale, Ken Hansen, explique l’idée : « Lorsqu’il y a des rassemblements pour les membres de notre communauté, chose assez fréquente dans une petite communauté soudée comme la nôtre, il est évident qu’un bus-navette serait une excellente solution à nos difficultés des années précédentes. On demande souvent aux employé-e-s du bureau de la bande de se servir leur véhicule personnel pour conduire les gens, aller et retour, à différents événements. »

« Bon nombre de nos événements se cristallisent autour d’enseignements culturels importants qu’on ne peut pas transmettre dans une classe », ajoute le chef Hansen. « Ces enseignements se font sur le terrain, et ce n’est là qu’une des raisons pour lesquelles un bus-navette nous serait très, très utile. »

La proposition de la Première Nation de Yale pour un bus-navette a été soigneusement examinée, y compris à plusieurs étapes de sélection, et a finalement été approuvée par l’Exécutif national du SESJ. Stan Stapleton, président national du SESJ, se dit encouragé par la décision de financer un projet de cette envergure.

 

« Il y avait certainement plusieurs facteurs à prendre en considération, à commencer par le coût en capital d’un bus-navette », affirme M. Stapleton. « Mais si l’on compare ce coût aux répercussions concrètes d’un bus-navette bien à nous sur les quatre communautés de la Première Nation de Yale et ses résident-e-s, on comprend pourquoi l’Exécutif national du SESJ a largement appuyé la décision d’aller de l’avant. »

Les autres utilisations prévues pour le bus-navette comprennent des excursions pour les enfants du centre de garde d’enfants de la communauté et pour leurs parents, ainsi qu’une multitude d’événements pour le très dynamique programme des jeunes de la région, ainsi que des livraisons importantes aux frères et aux sœurs qui ne vivent plus dans la communauté.

« Notre Nation compte un nombre important de proches qui vivent à Vancouver, dans le quartier du Downtown Eastside », explique le chef Hansen. « Avant, nous apportions des provisions ou des paniers de Noël à nos proches dans toute une flotte de véhicules personnels, mais maintenant, nous pouvons remplir le bus-navette et leur apporter plus de fournitures, de vêtements et de nourriture d’un seul coup. Cela change la donne pour nous. »

« Et bon nombre de nos aîné-e-s, comme tous-tes les aîné-e-s, ont des problèmes de mobilité, donc ce bus-navette n’est pas seulement pour les rendez-vous médicaux ou l’épicerie, bien qu’ils soient essentiels. Il permet également aux aîné-e-s de participer aux événements communautaires et de transmettre leurs connaissances culturelles, notre histoire orale, avec le reste d’entre nous. L’ascenseur automatisé à l’arrière du bus-navette permet à nos résident-e-s ayant de graves problèmes de mobilité de continuer à participer à nos événements communautaires, qui sont si importants pour nous. »

Bien sûr, à cause de la pandémie, le bus ne peut être utilisé que pour les livraisons et les rendez-vous où l’empreinte de contact est réduite, mais les demandes d’utilisation continuent d’affluer. Il est d’ailleurs prévu de former plusieurs personnes afin qu’elles puissent conduire le véhicule. Ainsi, le bureau de la bande et les membres de la communauté ne dépendront pas de la disponibilité d’une seule personne.

« Ce n’est pas uniquement la Première Nation de Yale qui en profitera », explique le chef Hansen. « Yale est le vaisseau mère, mais nous sommes impliqués dans de nombreuses organisations de la communauté élargie autour de Hope, en Colombie-Britannique, qui se mobilisent pour différents événements dans le canyon du Fraser. Le bus-navette a donc des retombées positives sur toute la région, et pas seulement sur nous. Nous en sommes très reconnaissant-e-s. »

C’est ça, l’initiative d’investissement communautaire du SESJ : un investissement dans les communautés canadiennes. Cette initiative est ancrée dans la conviction que les syndicats ne se contentent pas d’améliorer la vie de leurs membres, mais qu’ils s’efforcent également d’avoir une incidence réelle sur nos communautés élargies. Le bus-navette de la Première Nation de Yale est un bel exemple de cette philosophie.

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